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Valencay c'est le château aux deux grands destins : Talleyrand et Carême

C'est probablement l'un des plus beaux châteaux de France. Situé dans le Berry, on le compte pourtant souvent avec les châteaux de la Loire, qui sont à 1H de route et c'est normal tant il est beau, grand et d'allure princière. Valençay c'est un château qui a vu passer deux grands destins : celui du Prince de Talleyrand-Périgord, politicien et l'un des plus grands diplomates de l'histoire de France et Antonin Carême, son cuisinier, si doué qu'on le disait "cuisinier des rois et roi des cuisiniers". Par ici la visite avec Monsieur de France.

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Découvrir le château de Valençay 

 

Près de 90 000 personnes l'ont découvert en 2019 ; c'est magnifique d'arriver au château de Valençay par la grande allée où se trouvent les communs, de prendre son ticket et de ce retrouver devant cet immense château blanc bordée de tours massive mais joliment arrondies. On voit bien la Renaissance s'afficher dans le grain de folie qui fait de cet endroit qui aurait pu être austère, un lieu très élégant. Le XVIIIe siècle n'est jamais loin, notamment dans les intérieurs et dans les ailes qu'il a ajoutées au château d'origine. Les visites intérieures sont passionnantes de beauté et d'élégance et on s'offre un moment dans une demeure princière au début du XIXe siècle chez un personnage de stature internationale... Et vous allez faire des photos formidables !

 

Le parc 

 

C'est un bonheur de parcourir le jardin français autour du château de Valençay. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme (c)

C'est un bonheur de parcourir le jardin français autour du château de Valençay. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme (c)

 

Ce lieu est l'un des plus beaux de la terre et aucun roi ne possède un parc plus pittoresque" a dit George Sand (qui vivait non loin en terre de Berry). 

Il fait partie intégrante du domaine, comme dans tous les châteaux, même s'il a considérablement diminué depuis l'époque de Prince de Talleyrand. Le parc fait tout de même toujours 53 hectares et compte même une forêt. Il existe 25 sortes d'arbres différents. Il compte différentes surprises comme les glacières ou la salle de balle. On peut le parcourir en voiturette éléctrique (ça coûte 15 euros) et on peut même y croiser des daims.

 

Le jardin de la duchesse est situé en contrebas du château de Valençay. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : packshot via depositphotos.com

Le jardin de la duchesse est situé en contrebas du château de Valençay. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : packshot via depositphotos.com

 

Il y a différents jardins. Le jardin Français (il a cette allure depuis 1906 et il est du à l'imagination de Edouard Rocher) qui entoure la demeure et, plus loin, et en espalier, le jardin "de la duchesse". Il est situé en contrebas du château. En face, le pavillon de chasse date de 1810 et c'est l'un des rares pavillons de ce type en France. Depuis 2016 "la grande perspective", inspirée des plans du début du XVIIIe siècle et imaginée par l'architecte DPLG Noémie Mallet merite le détour. 

 

Le château  de Valençay entouré de fleurs. Photo  choisie par monsieurdefrance.com : Maugli via depositphotos.Com

Le château  de Valençay entouré de fleurs. Photo  choisie par monsieurdefrance.com : Maugli via depositphotos.Com 

 

Le château de Valençay lui-même

 

C'est une superbe demeure. Vous passerez d'abord sous le pavillon. Suivez bien les panneaux qui vous mèneront d'ailleurs, dans le pavillon, à ce qui était l'ancien donjon et ce qui est encore la plus ancienne partie du château : la partie Renaissance. Vous passerez ensuite par l'aile classique et vous découvrirez l'intérieur quasi royal qui vous montrera ce qu'était la vie de la très haute aristocratie au XVIIIe, XIXe et XXe siècle. 

 

L'intérieur du Grand Salon de Talleyrand. Photo choisie par Monsieurdefrance : packshot via depositphotos.

L'intérieur du Grand Salon de Talleyrand est un véritable concentré du style "Empire". Ici un magnifique buffet acajou couronné de flambeaux en bronze. Photo choisie par Monsieurdefrance : packshot via depositphotos.

 

Les intérieurs sont magnifiques. 

 

En entrant dans l'aile classique, vous découvrirez de nombreuses pièces. Les pièces d'apparat, comme la Salle à Manger, qui présente une magnifique table dressée dans les règles de l'art et qui rappelle que Talleyrand se servait beaucoup des repas pour négocier. A propos du prince, on peut y voir son magnifique bureau offert par Napoléon 1er. C'est d'ailleurs un condensé du style Empire que les intérieurs de Valençay avec des meubles un peu inspirés de l'Empire Romain, souvent en acajou et avec des bronzes sculptés. La chambre du roi d'Espagne est spectaculaire. Celle de la duchesse de Dino est très élégante. J'ai eu un faible pour le salon bleu. 

 

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La salle à manger du château de Valençay, dressée "à la Française" rappelle que le Prince négociait beaucoup à table. Il faut dire qu'il était fin gourmet. Photo choisie par monsieurdefrance.com : packshot via dépositphotos.com

 

Deux endroits à voir aussi : 

 

Les cuisines de Valençay. Photo choisie par monsieurdefrance.Com : Jérôme Prod'homme (c)

Les cuisines de Valençay ou oeuvra le chef Antonin Carême. Photo choisie par monsieurdefrance.Com : Jérôme Prod'homme (c)

 

La Salle des trésors : l'étonnante collection de cannes du Prince (surnommé "le diable boiteux", il avait un pied-bot), des épées aussi, des vêtements et des objets venus d'ailleurs vers un homme dont l'action s'est dessinée à l'échelle de l'Europe, voire de la planète. Un lieu a la fois surprenant mais aussi très personnel sur les goûts et les envies du personnage historique. 

Les cuisines : assez bien reconstituées et qui rendent hommage au chef Antonin Carême, "cuisinier des rois et roi des cuisiniers" qui a séjourné ici au service du Prince de Talleyrand. Un petit film le raconte assez bien. 

 

 

Une brève histoire du château de Valençay 

 

 

Une des fontaines du parc du château de Valençay. Photos choisie monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme (c)

Une des fontaines du parc du château de Valençay. Photos choisie monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme (c)

 

Les origines, la Renaissance et le Siècle des Lumières

 

Le château de Valençay au XVIIIE siècle. On voit bien la rivière et, en face, le parc continue et rien n'est bâti. Aujourd'hui on y trouve une partie du village de Valençay. Illustration choisie par monsieurdefrance.com : Gallica.fr BNF. 

Le château de Valençay au XVIIIE siècle. On voit bien la rivière et, en face, le parc continue et rien n'est bâti. Aujourd'hui on y trouve une partie du village de Valençay. Illustration choisie par monsieurdefrance.com : Gallica.fr BNF. 

 

Le lieu est peuplé depuis longtemps puisqu'on a trouvé les traces d'une villa gallo-romaine. Elle d'ailleurs probablement donné son nom au lieu qui vient du latin "valens" qui signifie "le fort". Il existe déjà un fort en bois à la fin du Xe siècle mais la première mention écrite d'un château à Valençay remonte à une charte de l'an 1026 qui mentionne un certain Bertrand de Valençay. Hérité plusieurs fois, le château arrive dans la famille d'Estampes. C'est cette famille qui hérite du château du Moyen âge et qui, autour de 1540, fait detruire la demeure féodale et la remplace par la partie actuelle de la Renaissance, notamment le Donjon. 100 ans plus tard, la famille continue à agrandir et la "Maison" prend de l'ampleur. C'est à cette famille qu'on doit de couvrir les tours de leurs étonnantes toitures arrondies, les fenêtres "à meneaux", la galerie sud et c'est elle, également, qui donne à l'ancien donjon l'allure actuelle et son nom de "pavillon". Les travaux sont tellement importants qu'ils contribuent à ruiner la famille qui fini par le vendre au début du XVIIIE siècle. Le château est considérablement rénové et même restructuré par Pierre-Charle Legendre de Villemorien (1717-1789) qui remanie les toits, rénove la tour sud et qui, très entrepreneur, crée une filature et même des forges pour assurer des revenus au domaine. En 1766, l'aile classique est achevée par l'architecte Couture. Confortable et moderne pour l'époque, elle est le clou de la visite aujourd'hui. Le Château passe plutôt bien la Révolution Française même si c'est un moment rude pour le Comte de Luçay qui aurait pu être guillotiné si sa femme ne l'avait pas sauvé en vantant les forges et filatures ce qui a valu au comte d'être considéré comme "un entrepreneur de la République". Ce qui l'a sauvé. 

 

Le Prince de Talleyrand. 

 

Le portrait du Prince de Talleyrand au moment de l'achat de Valençay en 1809. Illustration choisie par monsieurdefrance.com : Pierre-Paul Prud'hon, Public domain, via Wikimedia Commons. Portrait visible au château de Valençay

Le portrait du Prince de Talleyrand au moment de l'achat de Valençay en 1809. Illustration choisie par monsieurdefrance.com : Pierre-Paul Prud'hon, Public domain, via Wikimedia Commons. Portrait visible au château de Valençay

 

C'est le 7 mai 1803 que le Comte de Lucay (tout content d'avoir échappé à la guillotine) vend son château et son domaine de Valençais au Prince Charles Maurice de Talleyrand-Périgord (dont on vous rappelle la vie étonnante un peu plus loin dans l'article). Le prince en fait sa "maison de campagne" (vaste maison !) et fait restaurer les nombreux endroits abimés. Il faut noter que le domaine du Prince compte Valençay mais aussi les châteaux de Luçay et Veuil. Il les possedera jusqu'à sa mort en 1838. Un château où il vit parfois (pas toujours, il faut dire qu'il est souvent à Paris voire même par les routes de l'Europe puisqu'il est l'un des très actifs diplomates du congrès de Vienne en 1815). Ministre de Napoléon 1er, il y accueille les princes d'Espagne et le roi légitime en exil et en prison dorée puisque remplacés par un roi choisi par Napoléon. Ils y restent 6 ans, de 1809 à 1814, ce qui est l'occasion de travaux supplémentaires. En 1816, le Prince s'y installe beaucoup plus souvent puisqu'il est exilé par le roi Louis XVIII. Il y séjourne avec la duchesse de Dino, d'une grande intelligence, cultivée et la femme de sa vie. Célèbre pour son boulot de diplomate, mais contesté parce que fait d'ombre et de lumière, le Prince de Talleyrand a laissé un bon souvenir aux habitants de Valençay puisqu'on lui doit des "bureaux de charité" (où on vous donnait du travail pour avoir de quoi manger), de terrains gratuits pour l'Ecole ou la mairie ou encore une maison pour instruire les jeunes filles. C'est à Valençay que Talleyrand accueille le chef Antonin Carême à qui il demande un jour de lui faire 300 repas dans l'année avec des ingrédients différents et jamais deux fois la même chose. Le pari sera tenu !

 

Du XIXe siècle à nos jours. 

 

Par héritage, le château passe à la famille de Talleyrand-Périgord qui a notamment laissé le jardin Français établi en 1908. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, comme pas mal de châteaux des environs, comme Chambord, le Château de Valençay sert de refuge pour de nombreuses oeuvres d'art du Louvre, évacuées en 1939 pour éviter tout risque de destruction en cas de bombardement de Paris. Ainsi, la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace et les joyaux de la Couronne, entre autres, ont séjourné au château. Ces oeuvres ont eu chaud, comme le château lui même, puisque la tristement célèbre division Das Reich est passée par là en 1944 et a investi le village de Valençay suite à une attaque par des maquisards. Le château et tout ce qu'il contenait devaient être détruits. Il a fallu toute la force de persuasion du Prince de l'époque, et notamment le fait qu'il soit titulaire du titre allemand de Duc de Sagan, et celle de Gerald Van der Kemp, futur conservateur de Versailles, pour empêcher l'irréparable destruction du château et des oeuvres du Louvre.  En 1979, le château est légué par Jean Morel, beau-fils du dernier duc de Talleyrand-Périgord. Il est, depuis, géré par un syndicat mixte qui comprend, entre autres, par le département Indre, la Commune de Valençay... 

 

L'entrée du château de Valençay. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : akulamatiau via depositphotos. 

L'entrée du château de Valençay. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : akulamatiau via depositphotos. 

 

 

Deux destins sont passés par là : Talleyrand et Carême

 

Qui était le Prince de Talleyrand ? 

 

 

Gravure de Talleyrand

Gravure de Talleyrand. 

 

Charles Maurice de Talleyrand-Périgord est né le février 1754 à Paris. Il est souvent nommé uniquement "Talleyrand". Un personnage très important à la charnière des XVIIIe et XIXe siècle. D'une famille très noble, mais très désargentée, né avec un pied-bot qui l'oblige a avoir des cannes toute sa vie (elles sont exposées au château), Ce pied-bot change sa vie puisque, aîné de sa famille, il aurait du hériter des titres et biens, mais il est déclassé au profit de son frère cadet parce que ce pied-bot l'empêche de se lancer dans la carrière des armes comme la tradition l'exige pour les aînés des familles nobles. Il est orienté vers la condition religieuse par sa famille. C'est un homme assez typique du Siècle des Lumières. Don juan (il est très séducteur), esprit libre, il est libre-penseur et même athée, alors même qu'il est ordonné prêtre et même évêque d'Autun, il est remarqué pendant la Révolution Française. Député il agit beaucoup. On lui doit, notamment, l'un des articles de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, en 1789. L'article stipule "La loi est l'expression de la volonté générale. […] Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse". C'est face à lui que La Fayette prête serment lors de la Fête de la fédération à Paris le 14 juillet 1790 (c'est d'ailleurs cette fête qui est célébrée par la fête nationale française chaque année). Il est notamment favorable à la constitution Civile du Clergé (la sécularisation des biens de l'Eglise) qui occasionnera la révolte des chouans et des vendéens. En 1792, il s'enfuit  sous couvert d'ne mission à Londres au vu de la tournure que prennent les choses, d'autant que son nom revient dans des documents secrets de Louis XVI. 

 

Illustration choisie par monsieurdefrance.com : Talleyrand en 1808 par le peintre François Gérard source wikipédia. 

Illustration choisie par monsieurdefrance.com : Talleyrand en 1808 par le peintre François Gérard source wikipédia. 

 

Il revient d'émigration après la Révolution et poursuit sa carrière politique sous le directoire (1705 1799) et devient vraiment diplomate en étant ministre des affaires étrangères. Très érudit, il est aussi membre de l'Institut de France. Sous le Consulat, il est toujours ministre des affaires extérieures et il commence une collaboration avec le 1er Consul, Bonaparte, le futur Empereur Napoléon 1er. Napoléon qui le nomme Grand chambellan quand l'Empire est institué en 1804. Les deux hommes s'éloignent ensuite l'un de l'autre, notamment après l'invasion de l'Espagne. Devenu Prince de Bénévent en 1806, Talleyrand continue sa carrière. Il est chef du gouvernement provisoire quelques jours au moment de la chute de l'Empire (1815) et avant la Restauration, c'est à dire le retour de la monarchie. C'est lui qui défend les intérêts de la France au Congrès de Vienne (1815), ce congrès qui doit décider de l'avenir de la France battue par la coalition qui compte notamment l'Autriche, la Russie... Il y fait merveille en valorisant le fait qu'une France faible déséquilibrerait l'Europe. On dit que c'est grâce aux nombreux repas qu'il donnait que Talleyrand a séduit les différents représentants des états vainqueurs et les a amené à l'indulgence.

 

Caricature représentant Talleyrand avec 6 têtes, une tête pour chaque régime qu'il a soutenu. Source : Wikipedia/Wikicommons. 

Caricature représentant Talleyrand avec 6 têtes, une tête pour chaque régime qu'il a soutenu. Source : Wikipedia/Wikicommons. 

 

De retour à Paris, il n'est plus au pouvoir quand le roi Louis XVIII, qui lui a donné son titre de Prince de Talleyrand, se sépare de lui. Membre de l'opposition libérale, il est de ceux qui poussent Louis Philippe à prendre le pouvoir face au frère de Louis XVIII : Charles X. Ce qui est fait lors de la Révolution de juillet en 1830. Toujours très influent, devenu ambassadeur de France à Londres, il jette les bases de l'Entente Cordiale, ce traité d'amitié qui met fin à des siècles de conflits entre France et Grande Bretagne. Un traité toujours d'actualité et souvent valorisé de nos jours lors des rencontres diplomatiques entre France et Royaume Uni. En retraite, Talleyrand se consacre au château et surtout au village de Valençay. Il fini sa vie dans son hotel particulier à Paris, où le roi Louis Philippe vient lui rendre visite et il se rapproche de l'Eglise, lui l'athée convaincu et prêtre défroqué, pour eviter le scandale d'une mort "sans religion". Il expire le 17 mai 1838 dans l'après-midi. Son corps, embaumé à l'égyptienne, est rappatrié à Valençay où il repose. 

Admiré par les hommes de son camp, détesté par les autres qui l'appelaient "le diable boiteux" à cause de son pied-bot, accusé d'avoir suivi le vent (alors qu'il l'a plutôt précédé, voire suscité), parce qu'il a été au pouvoir sous plusieurs régimes, Talleyrand c'est un homme d'une immense intelligence qui a marqué son époque comme peu d'hommes politiques dans l'Histoire de France. 

 

Quelques citations de Talleyrand : 

 

Le bureau offert par Napoléon à Talleyrand et visible au château de Valençay. Photo choisie par monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme (c)

Le bureau offert par Napoléon à Talleyrand et visible au château de Valençay. Photo choisie par monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme (c)

 

1 : "Là où tant d'hommes ont échoué : une femme peut réussir"

2 : "Tout ce qui est excéssif est insignifiant".

3 : "Quand je m'examine je m'inquiète. Quand je me compare je me rassure".

4 : "Ceux qui parlent ne savent pas. Ceux qui savent ne parlent pas". 

5 : "Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant". 

 

 

Qui était Antonin Carême ?

 

C'est un destin incroyable que celui de Antonin Carême qui a vécu ici. Un petit parisien abandonné par son père, qui ne pouvait pas le nourrir, et qui s'est dit que le petit Antonin étant le plus dégourdi, il arriverait à survivre, il a vécu une vie passionnante. Non seulement l'enfant à survécu, mais il a vécu l'une des plus grandes carrières professionnelles de l'histoire de France. On lui doit de nombreuses choses en cuisine Française, mais aussi les mots "chefs", la toque et même l'ordre des plats du repas français. Son histoire est à découvrir ici en cliquant sur son portrait. 

 

 

 

Valençay : horaires / Tarifs / Websites. 

 

Horaires :

Le château de Valencay est ouvert du 18 mars au 12 novembre. De 10H00 à 18H00 jusqu'en septembre, puis de 10H00 à 17H00 en octobre et novembre

 

Tarifs : 

Le tarif individuel est de 14,50 euros (et ça vaut le coup). Il y a un tarif spécial PMR et accompagnant à 9 euros chacun et il existe aussi un tarif réduit à 11,50 euros (pour les étudiants et demandeurs d'emploi notamment sur présentation d'une preuve) 

 

Les visites guidées : 

Elles coûte 4,90 euros par personne. 

Attention : informations non contractuelles et datant de 2023, pour être sûrs de vos informations allez sur le site officiel du château de Valençay. 

 

Sites Web

Le site officiel du Château de Valençay 

Le site du Tourisme dans le Berry 

 

 

L'une des tours du Château de Valençay. Photo choisie par monsieurdefrance.com : myotal de Pixabay

L'une des tours du Château de Valençay. Photo choisie par monsieurdefrance.com : myotal de Pixabay

 

Valençay : Infos / GPS / Géo / Train .

 

Adresse / GPS et géographie

Le château est situé 2 rue de Blois à Valençay (1000 habitants) dans le départment de l'Indre, région historique du Berry et région administrative Centre Val de Loire. Il est situé à 40 minutes de Châteauroux, à 1H15 de Tours via l'A85, à 2H50 de Paris Via l'A10. 

Notez que le village de Valençay merite une visite et même une petite pause. Il y a de nombreux commerces. Et on fait un très bon vin AOC Valençay qui peut se boire bien frais en été. 

 

Train 

Il existe une gare à Valençay et tous les horaires sont ici. 

 

Avion 

Il existe un aérodrome à Châteauroux (à 45 minutes du château) et l'aéroport le plus proche est à Paris Orly (3H30). 

 

Jérôme Prod'homme

Jérôme Prod'homme

Jérôme est "monsieur de France" l'auteur de ce site.