Rennes c'est comment ?
Rennes, c'est un beau décor.
hôtel de ville de Rennes / Photo by AnnDcs/Shutterstock
Ce qui frappe dans la ville, c'est l'harmonie. Elle est logique puisque la ville a brûlé en grande partie au XVIIIE siècle (voir ci-dessous) et qu'elle a été reconstruite avec les premières règles d'urbanisme de son époque. Le centre-ville enchaine les jolies rues avec des arcades en granit et des façades supérieures en tuffeau qui lui donnent beaucoup d'allure. LA grande rue commerçante, parcourue par toute personne qui fait du shopping en ville, c'est ce qu'on appelle la rue le Bastard (Prolongée par la rue d'Estrée. Mais on trouve de nombreuses boutiques dans les rues adjacentes, autour du Parlement de Bretagne, ou sur les rives sud de la Vilaine. Les rues aux arcades sont parfois prolongées par des rues plus sinueuses avec des maisons à pans de bois. Maisons qu'on retrouve aussi sur la Place des Lices, le lieu du marché, si important et si chaleureux, le samedi matin. Les places sont très belles, notamment la place de la mairie. Une mairie avec un beffroi étonnant, en bulbe, qui s'incurve en son centre, et qui semble répondre à l'opéra, situé juste en face, qui avance une façade arrondie. La place du Palais, place royale par excellence, a de l'allure. Elle offre des façades très élégantes aux hautes fenêtres et c'est un bel écrin pour le clou du spectacle : le palais du Parlement de Bretagne. Incendié en grande partie après une manifestation en 1994, il a été entièrement rénové (et les plus belles pièces ont été sauvées de l'incendie, ce qui fait qu'on peut visiter des lieux qui ont connu 4 siècles d'histoire bretonne.).
Mais c'est surtout une ambiance.
L'opéra de Rennes sur la place de la Mairie / Photo by lr.s/Shutterstock
Une ambiance de jeunesse. La ville est étudiante, très étudiante... On croise des jeunes partout et on les sent à l'aise dans cette ville qui est propice aux rencontres et à la fête. Rennes n'est pas bretonne pour rien, on ne compte plus les petits bistrots en centre-ville, notamment dans le quartier Saint-Michel, vers la fameuse "rue de la soif" longtemps la rue française qui compte le plus de bars. On peut aussi s'enjailler dans les bars de la Rue de Saint-Malo, vers la Rue Saint-Georges... C'est aussi une ville très gourmande. C'est très facile de trouver une bonne table, notamment en crêperie puisque la crêpe (Pardon ! Ici, on dit la galette) c'est la spécialité de le Bretagne et qu'elle est très appréciée ici. On en mange par exemple au marché, ou aux matchs du Roahzon Park sous forme de "galette saucisse", une sorte de hot-dog breton, sauf que le pain, c'est une galette. Délicieux !
Ville d'artistes et de curiosité
Une ville de concerts. Dans les bars, mais aussi lors des célèbres Transmusicales. Photo by Esther Tuttle on Unsplash
Ce qui frappe à Rennes, c'est l'amour de la curiosité. Artistique notamment. Il y a de très nombreux cafés-concerts, des salles dynamiques qui démarrent de nombreux talents (l'UBU par exemple). Une curiosité qu'on retrouve dans le musée des Beaux-arts ou le Musée de Bretagne, mais aussi dans les laboratoires de l'université, mais aussi lors de discussions qui peuvent naître spontanément en terrasse. Le Rennais ne fait pas "la gueule", il est plutôt ouvert à la discussion impromptue, entre voisins de terrasses par exemple, vous verrez.
Une histoire plus de deux fois millénaire que celle de Rennes
La "Condate" des gaulois.
Condate vue par Uderzo dans "Astérix Légionnaire" / (c) Dargaud editions
Elle serait née 2 siècles avant Jésus-Christ. "Condate ", c'est ainsi qu'elle est mentionnée dès l'époque romaine, c'est d'ailleurs sous le nom de Condate qu'on la croise dans les aventures d'Astérix et Obélix, qui passent parfois par Condate pour commencer une aventure. Condate veut dire "le confluent" et c'est effectivement au-dessus du confluent, la rencontre de deux rivières : l'Ille et la Vilaine que se trouvait la capitale de la tribu des gaulois Riedonnes. Là où se trouve la cathédrale aujourd'hui. Elle est nommée "Civitas Riedonum" sur une stèle du IIe siècle, autrement dit "la cité des riedonnes". Les riedonnes formaient une tribu dont le nom voudrait peut-être dire "les conducteurs de char" et qui occupait l'équivalent du département d'Ille-et-Vilaine d'aujourd'hui, moins les alentours de Saint-Malo et de Redon.
Les restes du temple dédié à Mars Juno et découverts lors des travaux de rénovation du Centre des Jacobins / Par VIGNERON — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=23780981
Une petite ville, 80 hectares seulement, qui est surtout une ville militaire, mais qui est aussi une place commerçante. Elle est surnommée "la ville rouge" en raison de la couleur de ses remparts de briques et de pierres du pays de Rennes. Des remparts très utiles au moment des grandes invasions. Devenue Franque, mais très proche des Bretons, la ville devient vraiment bretonne sous le règne du roi de Bretagne Erispoé en l'An 851 quand sa victoire contre le roi France Charles le Chauve lui permet de mettre la main sur Rennes et Nantes.
Rennes Capitale de la Bretagne
Les portes mordelaises à Rennes / Photo by Pascal_p10/Shutterstock
De plus en plus importante au Moyen-âge, Rennes s'agrandit trois fois par la construction de remparts qui longent d'abord la Vilaine, avant de la franchir et d'englober la rive sud et le quartier des tanneurs (rue de la parcheminerie actuelle). Elle devient la ville du sacre des ducs de Bretagne. Devant la Porte Mordelaise (située sur la route de Mordelles, fief important), le duc descend de cheval et met pied à terre pour jurer de préserver les libertés bretonnes. C'est seulement après avoir fait ce serment qu'il traverse les deux ponts-levis et passe sous la porte avant de continuer vers la cathédrale Saint-Pierre située juste en face de lui (et reconstruite plusieurs dans l'histoire, la dernière fois au XIXe siècle). C'est d'ailleurs à Rennes que la jeune duchesse Anne de Bretagne est couronnée à l'âge de 12 ans en 1489. C'est là, aussi, en 1490, qu'elle se marie par procuration avec Maximilien de Habsbourg, déclenchant la colère du roi de France Charles VIII qui refuse que la Bretagne puisse devenir autrichienne et qui décide même de mettre la main dessus.
Quand la Bretagne devient Française
Anne de Bretagne par Jean Bourdichon, détail d'une miniature des Grandes Heures d'Anne de Bretagne, vers 1503-1508, BNF
Lors des 2 mois de siège, en 1491, la population rennaise fait tout pour résister aux assauts des Français, mais il faut se rendre à l'évidence, la ville n'est pas de taille à résister aux armées puissantes du roi de France et les alliés de la Bretagne regardent ailleurs. Rennes ouvre ses portes à Charles VIII. Il est convenu qu'Anne épousera Charles VIII, apportant son duché de Bretagne en dot. On dit que des fiançailles sont célébrées dans le couvent des jacobins (qui existe toujours, c'est devenu le Palais des congrès). Anne de Bretagne épouse Charles VIII en 1491 à Langeais (Indre-et-Loire). Devenue veuve, elle épouse le successeur de son premier mari, Louis XII, et ne peut empêcher l'union de la Bretagne à la France qui devient définitive après sa mort en 1532. Elle seule a été deux fois Reine de France dans l'Histoire.
C'est à Rennes, devenue française, qu'est installé le Parlement de Bretagne, Cour de justice, qui officiera jusqu'à la Révolution Française et pour laquel le roi Louis XIV fait bâtir le Palais du Parlement, un magnifique bâtiment imaginé par l'architecte Salomon de Brosse (déjà auteur du Palais des tuileries à Paris). Commencé en 1618, il ne sera achevé qu'en 1655, voire en 1709 pour les décorations intérieures. Le chantier a été perturbé par de nombreux contretemps (épidémies, fronde des parlementaires.).
1720 : Rennes brûle.
L'incendie de 1720 ravage 40 % de la ville mais ne détruit pas le Parlement de Bretagne / par Jean-François Huguet — [1] mais surtout Collections numérisées des Champs Libres
Le XVIe et le XVIIe siècle voient Rennes grandir et continuer de bâtir en bois, parce que, contrairement à de nombreux endroits de Bretagne, la pierre manque. On construit avec du bois et de la terre, comme en témoignent encore de nombreux hôtels particuliers magnifiques de la Place des Lices, de la Place du Champs Jacquet ou de la Rue Saint-Georges. Une ville en bois, c'est propice aux incendies et ça ne va pas rater.
Le 23 décembre 1720, un menuisier nommé Henri Boutrouel, surnommé "la cavée", complètement saoul, fait tomber lors d'une dispute avec son épouse, une chandelle sur un tas de copeaux de bois en plein centre de la ville. C'est le point de départ d'un incendie qui ravage littéralement Rennes pendant une semaine. 40 % de la ville est détruite. On parle de 8 000 sinistrés. On construit à la va-vite des baraques pour loger quelques habitants le long des remparts. Il en reste d'ailleurs rue de la Visitation, preuve que le provisoire peut durer longtemps en Bretagne.
Et elle est reconstruite entièrement.
Quelques maisons de bois n'ont pas été détruites par le grand incendie de 1720. Elles sont typiques du centre et propices à l'installation de nombreux cafés ou restaurants rennais / Photo by EQRoy/Shutterstock
Si on excepte le quartier du chapitre (autour de la cathédrale) qui n'a pas brûlé parce que le propriétaire de l'hôtel de Blossac a bouché la rue du chapitre avec ses meubles pour bloquer l'incendie, ou si on excepte la rue Saint-Georges, ou la Rue Saint Melaine, menant à l'énorme abbaye Saint Melaine (dont il reste l'église et le cloitre), la ville est a reconstruire en 1720. Un premier architecte est choisi par le roi Louis XV. Il s'appelle Isaac Robelin. L'homme projette de reconstruire toute la ville (y compris ce qui n'a pas été détruit ) de manière très moderne, avec des rues à angle droit et des immeubles. Il veut aussi canaliser la Vilaine, capricieuse et qui déborde souvent. Il a un caractère de chien et son projet paraît trop cher, il est renvoyé. Seule une maison, sur la Place du Parlement, témoigne de son travail commencé. La Vilaine ne sera canalisée que plus de 100 ans plus tard, au double de son débit parce qu'elle déborde souvent, ce qui explique la hauteur des quais par rapport à l'eau qui coule.
C'est l'architecte Jacques V Gabriel qui est finalement choisi et mis à l'ouvrage. On lui doit la Place de la Bourse à Bordeaux, une grande partie du Château de Compiègne ou la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle. Il reprend le plan de Robelin, avec les rues à angle droit, il abandonne la canalisation de la Vilaine. Il dégage des places monumentales, l'une face au Parlement, l'autre pour dégager un espace devant un double bâtiment qui héberge le présidial à droite, et à gauche une mairie toute neuve qui est toujours celle de Rennes aujourd'hui, avec son étonnant beffroi avec son clocher à bulbe surmonté du lys d'or de France. Une niche est aménagée sur la façade pour installer une statue de Louis XV qui est détruite lors de la Révolution Française. C'est de cette époque que date le centre-ville de Rennes, si homogène, avec ses arcades en granit et ses étages en tuffeau blanc.
XIXe et XXE siècle
Le palais du commerce à Rennes / Photo by 365_visuals/Shutterstock
La préfecture du département d'Ille-et-Vilaine en 1790, Rennes devient une ville militaire importante et on y installe de nombreuses casernes au XIXe siècle. Elle est dotée d'un arsenal qui permet d'équiper la Bretagne en armes. Elle se développe beaucoup avec l'arrivée du train en 1857. Prise par les nazis le 18 juin 1940, la ville est libérée le 4 août 1944. Elle a été bombardée plusieurs fois pendant l'occupation et a perdu 655 habitants lors de ces bombardements de 1943 et 1944
Après-guerre, la ville prend son véritable envol avec l'arrivée de l'industrie, notamment automobile avec l'installation de Citroën dans les années 70. Les étudiants deviennent très nombreux et la ville prend un visage de jeunesse qui ne l'a plus quittée depuis.
De nouveaux quartiers sont créés après Sainte Thérèse, Jeanne d'Arc ou la rue de Nantes, on voit naître dans les années 70 les quartiers Villejean, Maurepas, Patton ou encore les quartiers sud. Dans le centre-ville, on rase le quartier de Bourg-l'évêque pour bâtir des bâtiments modernes dont le fleuron s'appelle "les horizons" et affiche 32 étages pour 99,5 mètres de hauteur). La ville devient aussi très commerçante. Son centre-ville est pietonnisé dès 1977. Elle est dotée d'un métro en 2002. Une deuxième ligne vient d'être ajoutée en 2022.
5 monuments à voir à Rennes
1 le Parlement de Bretagne
Le Palais du Parlement de Bretagne. C'est toujours une cours de Justice / Photo by Jane Rix/Shutterstock
Construit entre 1618 et 1655, il est construit à l'origine contre les remparts de la ville. Les premiers plans sont présentés par Germain Gaultier, architecte de la ville en 1609, mais ils sont refusés et ils seront modifiés plusieurs fois. Il ne fera finalement pas le chantier final puisqu'il décède lors d'un accident sur le chantier. C'est finalement l'architecte Salomon de Brosse, architecte du palais du Luxembourg pour Marie de Médicis qui trace les façades du bâtiment actuel.
Sa façade est constituée d'un rez-de-chaussée en granit et d'un étage en tuffeau. Le toit est en ardoises. En regardant bien cette façade, on distingue de nombreux symboles : des balances, puisqu'on y rendait la justice (c'est toujours le cas aujourd'hui.), des "L" couronnés puisqu'il a été achevé sous le règne de Louis XIV, un cadran solaire surmonté des Armes de France aux trois fleurs de lys. Sur le toit, on voit l'alternance de fleurs de lys de France et d'hermines de Bretagne et aux quatre coins des statues dorées qui figurent la Justice, la Loi, la Force et l'Éloquence. À l'intérieur, la Grand-chambre est ornée de peintures d'Erard et Coypel et de tentures magnifiques.
2 L'hôtel de Ville
La Mairie de Rennes. Dessinée par Gabriel. Au centre : le beffroi / Photo by ilolab/Shutterstock
Tout le monde connaît cet endroit en plein cœur de la ville et situé sur le passage des nombreux chalands du centre. Il est constitué de deux bâtiments réunis par un beffroi. À gauche le premier hôtel de Ville, à droite l'ancien présidial, réunis en une seule mairie au fil du temps. Sous le beffroi, dans la niche, on trouvait autrefois une statue de Louis XV, qui a été détruite à la Révolution, elle a été remplacée par le sculpteur Boucher en 1911 par une statue représentant l'union de la Bretagne à la France sous la forme d'Anne de Bretagne à genou devant une femme représentant la France. Jugée insultante pour la Bretagne, elle a été dynamitée lors d'un attentat et jamais remplacée.
Derrière vous se trouve l'opéra, orné de statues d'Apollon et des 9 muses. Enfin, plus loin, vous distinguez le Palais du commerce, un énorme bâtiment à la façade blanc jaune qui héberge notamment la poste et qui a été construit de 1885 à 1929, notamment par l'architecte Martenot auquel on doit aussi les halles de la ville.
3 La Cathédrale Saint-Pierre
La cathédrale Saint Pierre de Rennes / Photo by Roman Babakin/Shutterstock
Rennes a connu plusieurs cathédrales. Celle que nous connaissons est la dernière en date. Elle est le fruit de plusieurs siècles de travaux. La façade a été commencée suite à l'écroulement de la façade gothique. Commencé en 1490, stoppé plusieurs fois, le chantier s'étale sur 163 ans, dont quelques années sous Louis XIV, ce qu'on voit avec le blason de France, et la devise du Roi Soleil "Nec pluribus impar" "personne ne peut l'égaler".
L'intérieur de la cathédrale de Rennes / Photo by Joost Adriaanse/Shutterstock
L'intérieur date du XIXe siècle, il a été construit après la démolition de l'ancienne cathédrale proche de s'écrouler. Étonnant intérieur avec ses colonnes qui semblent en marbre alors que, faute de moyens, elles sont en granit badigeonnées de stuc constitué de craie, de chaux... Et de sang de bœuf. Le déambulatoire du chœur est peint d'une cohorte des saints bretons par diocèses. On y voit entre autres Saint-Malo, Saint Enogat, Saint-Brieuc... Autour de la Cathédrale, ne manquez pas la porte Mordelaise, lieu de passage des ducs de Bretagne en route pour leur sacre, la Maison de Dugesclin, avec Saint Sébastien sculpté en bois, percé d'une flèche et d'un archer. Ce qui est amusant, c'est que la flèche qui perce Saint Sébastien... Arrive de l'opposé de l'archer. À voir aussi pas très loin l'hôtel de Blossac, magnifique et si typique de la Renaissance pour une partie et du Siècle des Lumières pour l'autre partie, la chapelle Saint Yves (où se trouve l'office du tourisme) et les petites rues du vieux-Rennes.
4 la Place du Champ-jacquet
Rennes : Place du champ-jacquet / Photo by RVillalon/Shutterstock
C'est le "Pise" de Rennes puisqu'on y voit des maisons du XVIIe siècle toutes penchées et assez amusantes à voir. Elles sont pourtant beaucoup plus solides qu'il n'y parait puisqu'elles tiennent comme ça depuis le milieu du XIXe siècle.
5 le thabor
Rennes : Le Thabor / Photo by Kiev.Victor/Shutterstock
Magnifique parc créé au XIXe siècle et poumon vert de Rennes. Il aligne les belles allées, quelques belles sculptures et il est plaisant d'y aller après avoir vu l'église Notre Dame en Saint Melaine, dont les racines remontent au haut moyen-âge, et qui est l'un des plus anciens édifices de la ville.
Mais vous devez voir aussi.
La tour des horizons. Détail Photo by Baptiste MG on Unsplash
La tour des Horizons avec ses 99,50 et sa façade moderne et belle, c'est le plus haut monument de Rennes. La piscine Saint-Georges complètement Art Déco et son décor de mosaïques. Le Palais Saint-Georges, ancienne Abbaye Saint-Georges. Les champs-libres, qui réunissent la Bibliothèque de Rennes et le Musée de Bretagne. On peut aussi y découvrir un planétarium.
3 choses à faire à Rennes
1 Boire un coup !
En terrasse, c'est le top, vous ne pouvez pas ne pas trouver un endroit où boire un petit verre ou un café. Le top, c'est place des lices, Place du Champ-Jacquet, Place Saint-Michel, mais aussi dans les cafés de la rue Saint-Michel, rue de Saint-Malo, ou rue Saint-Georges. Le secteur rue Vasselot est sympa aussi. Faites la fête ! À Rennes, c'est normal. C'est même un art de vivre.
Photo by Michael Discenza on Unsplash
2 Flâner au marché des lices
Le samedi matin, entre les halles et les exposants sur la place, vous croisez toutes les saveurs de Bretagne, et c'est toute une ambiance à découvrir. Dégustez une bonne galette saucisse, et prenez des huitres avec un petit blanc à emporter chez vous.
3 déguster une galette
Typiques de Rennes et de la Bretagne : les galettes et crêpes / Photo by Javier Garcia Seijas/Shutterstock
La Bretagne, c'est le pays des crêpes. On dit ici "galette" quand vous la voulez salée, et "crêpe" quand vous la voulez sucrée (avec du chocolat c'est top ! Ou avec des pommes flambées au calva). Pour en découvrir les charmes, tentez la "complète" : avec du jambon, du gruyère et un œuf sur le plat et un peu de salade à côté. Elle se prête à tout cette galette. On en fait aux champignons et à la crème, à la raclette... En fait, on y mettait autrefois tout ce qu'on trouvait comme restes. C'est ce qui explique notamment que les Rennais sont encore si nombreux à manger "de la galette" le vendredi, jour maigre pour les chrétiens. La galette saucisse est aussi emblématique de Rennes, on la trouve sur le marché, au stade, dans les événements populaires... C'est une sorte de hot-dog, constitué d'une saucisse badigeonnée d'un peu de moutarde et autour de laquelle on enroule une galette.
Liens et infos géo
Le site internet de l'office du tourisme de Rennes
Rennes est située à 350 Kms de Paris (3H30 de route / 1H30 en train) 100 kms de Nantes (1 heure de route), 65 kms de Saint Malo.
L'aéroport de Rennes Saint Jacques offre des des destinations nationales et internationales, mais l'aéroport international le plus important est celui de Nantes à 100 Kms.
Elle compte 215 000 habitants et l'agglomération, nommée Rennes Métropole en compte 457 000.