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Visit Carrouges Castle: history, legends, and treasures of Normandy

Le Château de Carrouges est l’un des joyaux les plus surprenants de Normandie : une forteresse de briques rouges posée dans une vallée, au cœur d’un ancien marais, entre histoire médiévale, Renaissance et légendes fascinantes.
Article mis à jour le 3 décembre 2025

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Résumé de l'article :

Le Château de Carrouges, dans l’Orne, est un lieu unique en Normandie : une forteresse médiévale construite sur un marais, devenue une élégante demeure de plaisance en briques rouges. On y découvre le donjon du XIVᵉ siècle, le châtelet Renaissance du cardinal Le Veneur, les salons du XVIIIᵉ siècle reconstitués, les cuisines parfaitement conservées, ainsi que de nombreuses œuvres familiales. L’histoire du “Dernier Duel”, popularisée par Ridley Scott, est intimement liée au château. Autour, de magnifiques destinations complètent la visite : Alençon, Argentan et plusieurs châteaux remarquables. Un lieu incontournable selon Monsieur de France, le site francophone de référence dédié à la culture, au tourisme et au patrimoine français.L'Histoire du Château de Carrouges

 

 

Pourquoi visiter le Château de Carrouges ?

 

Le Château de Carrouges attire immédiatement le regard par son identité unique : une forteresse de briques rouges, rare en Normandie, posée dans une vallée au milieu d’un ancien marais.
C’est aussi un château complet — médiéval, Renaissance et classique — qui raconte plus de 600 ans d’histoire.

C’est l’un des châteaux les mieux conservés de Normandie, un lieu authentique, non “rejoué”, où chaque salle, chaque portrait et chaque détail racontent la vie réelle de celles et ceux qui y ont vécu.

 

Une architecture unique en Normandie

 

Contrairement aux châteaux perchés sur des collines, Carrouges est bâti en contrebas, sur un sol argileux, d’où l’usage massif de la brique.
Sa silhouette rouge est son identité, et lui donne un charme incomparable.

On y trouve :

  • un donjon médiéval massif (XIVᵉ siècle),

  • un châtelet Renaissance splendide,

  • des ailes classiques remaniées au XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècle,

  • un parc dessiné en partie par la famille Gabriel (architectes de la place de la Concorde).

La brique y est reine, rehaussée de granit pour les structures nobles et les détails décoratifs.


Et la visite vaut vraiment le coup. On découvre une dizaine de pièces et elles sont bien aménagées. Cela permet de s'imaginer au château à l'époque du Général Le Veneur, c'est à dire à la fin du XVIIIe siècle. Des portraits de famille (un salon leur est dédié) accentuent encore cette sensation. 

 

Étonnantes cuisines du château de Carrouges, conservées intactes avec leurs ustensiles en cuivre d’époque, témoignage rare de la vie domestique ancienne, photo choisie par monsieurdefrance.com.

Etonnantes cuisines du Château de Carrouges qui sont parvenues, intactes avec leurs ustensiles en cuivre, jusqu'à nous. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme

 

La brique est vraiment omniprésente. Elle s'explique par le fait que l'argile est très présente autour du château qui est situé sur un ancien marais (l'eau a été drainée depuis, mais au bout des jardins on a longtemps vu un étang qui n'existe plus aujourd'hui. Les douves rappellent l'ancien marais qui faisait protection bien plus que les murs. Ce qui est épatant c'est la beauté de l'escalier de briques qu'on gravi pour accéder à l'étage noble et aux salons de reception. 

 

 

Les incontournables de la visite

 

La visite permet de parcourir environ dix pièces superbement présentées. L’une des forces du lieu est son authenticité : rien n’est factice. Le donjon médiéval rappelle les origines militaires du site. A l'intérieur, les cuisines du XVIIIᵉ siècle sont incroyablement bien conservées, avec leurs cuivres et ustensiles d’époque. On s'attend à voir débouler je ne sais quelle bonne portant le plat fumant qu'elle amène à la table du seigneur. Plus loin, les salons du général Le Veneur sont un exemple parfait de la vie aristocratique à la fin du XVIIIᵉ siècle dans un château de famille. Et, justement, la famille c'est le sujet du salon des portraits et on ne peut pas s'empêcher d'imaginer tel ou tel visage quand il était animé. Il y a aussi une découverte technique, si j'ose dire, notamment quand on monte les marches de l'immense et rare escalier de briques et granite qui orne une des ailes de la demeure. 

 

 

L'escalier intérieur de Carrouges

 

L’escalier de briques du château de Carrouges, architecture sobre et remarquable typique de la demeure, photo choisie par monsieurdefrance.com.

L'escalier de briques du château de Carrouges. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme

 

 

Les salons du Siècle des Lumières

 

Les portraits sont nombreux et donnent à ressentir le passé. Une pièce leur est entièrement dédiée. Ce portrait nous a touché. 

 

Portrait de femme dans le château de Carrouges, figure élégante mise en valeur dans un décor historique, photo choisie par monsieurdefrance.com.

Château de Carrouges : un portrait. Photo choisie parmonsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme

 

Enfin la partie de la visite qui mène aux grands salons de reception est vraiment passionnante. On y a reconstitué tout ce qui faisait l'art de vivre aristocratique en France, à la campagne, entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. Une époque qui a vu le général Le Veneur recevoir dans sa demeure normande. A ne pas manquer la table dressée toute prête à recevoir des convives qui n'auraient sûrement pas cru être au XXIe siècle tant la reconstitution est réussie. C'est l'une des pièces les plus interressante de la visite. 

 

La salle à manger du château de Carrouges avec sa table soigneusement dressée, atmosphère historique et raffinée, photo choisie par monsieurdefrance.com.

La salle a manger et la table dressée du Château de Carrouges. Photo choisie par monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme

 

 La salle à manger du château de Carrouges avec sa table dressée, détail élégant de l’art de recevoir à l’époque, photo choisie par monsieurdefrance.com.

La salle a manger et la table dressée du Château de Carrouges. Détail de la table. Photo choisie par monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme

 

 

 

Les grandes familles qui ont façonné Carrouges

 

Le château de Carrouges vu depuis les jardins, élégante silhouette de briques et de pierre dans un cadre verdoyant, photo choisie par monsieurdefrance.com.

Le château de Carrouges vu extérieure depuis les jardins / Photo choisie par Monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme

 

Les plus anciennes traces d'un château à Carrouges remontent au XIVe, au moment de la Guerre de 100 ans, quand Jean IV de Carrouges a fait ériger une tour (le donjon aujourd'hui) au milieu d'un marais au pied de ce qui fut sûrement une petite forteresse sur une colline et qui est devenu le bourg de Carrouges de nos jours. Même si, à la différence de bien des forteresses du de son époque, le château n'est pas en hauteur, il est protégé par un marais. C'est depuis cette tour que la construction d'un château, agrandi et modifié au fil des époques, va commencer. Ce qui fait la marque de fabrique de toutes ces constructions, c'est l'utilisation de la brique et d'un peu de granit. Il faut dire que le terrain est particulièrement argileux et qu'on trouve de l'argile à foison. La pierre ne sert qu'aux grandes structures et à décorer la façade. Cette idée d'utiliser la brique, c'est l'originalité du château de Carrouges. 

 

La cour intérieure du château de Carrouges, avec à gauche le donjon originel muni de machicoulis en granite, cœur historique autour duquel le château s’est développé, photo choisie par monsieurdefrance.com.

La cour intérieure du château de Carrouges. On voit bien, à gauche, le donjon originel (avec les machicoulis de granite) autour duquel le château a été agrandi au fil des époques. Photo choisie par monsieurdefrance.Com : Jérôme Prod'homme

 

 

La famille Blosset (XVe siècle) 

 

Au fil des époques, et des successions, le château de Carrouges appartient à de grandes familles issues de la noblesse normande. À la fin de la lignée masculine des seigneurs de Carrouges, le château passe à la famille de Blosset au XVe siècle. C'est à elle qu'on doit une des ailes du château, toujours en brique, et la chapelle qui se trouve à l'entrée du parc. Le XVe siècle voit passer le roi Louis XI en route pour son pèlerinage vers le Mont-Saint-Michel en 1473. De la famille Blosset, la "maison" passe ensuite à la famille des Le Veneur, famille dont les plus anciennes preuves de noblesse remontent au XIIIe siècle, et qui tient son nom de la charge de Veneur pour les ducs de Normandie. Le veneur est celui qui prépare les chasses. 

 

Le cardinal Jean Le Veneur, portrait d’époque au visage solennel et aux habits ecclésiastiques, image choisie par monsieurdefrance.com.

Le cardinal Jean Le Veneur. Portrait. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : Par Giogo — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=123923960

 

 

puis la famille Le Veneur (XVe – XIXe siècle)

 

C'est au Cardinal Jean Le Veneur (1473-1543) qu'on doit plusieurs constructions, dont la plus célèbre : le châtelet d'entrée. Délicieux batiment en brique, toujours à Carrouges, doté de 4 petites tours autour d'un porche d'entrée et réalisé dans le style Renaissance. Il est photogénique ce bâtiment, visible depuis la route, ce qui fait qu'il est souvent photographié et qu'on croit souvent qu'il est le château de Carrouges, alors qu'il n'en est que la porte d'entrée. Une part de l'histoire du Canada s'est décidée ici puisque c'est Jean Le Veneur qui a convaincu le roi François 1er de faire confiance à Jacques Cartier dans son idée de découvrir un passage vers la Chine. Passage que le navigateur n'a pas trouvé, mais qui est à l'origine de sa découverte du Canada. La Renaissance est aussi le moment qui voit passer Catherine de Médicis au château. 

 

Le châtelet d’entrée du château de Carrouges, impressionnante porte fortifiée en briques et pierres, photo choisie par monsieurdefrance.com.

Le châtelet d'entrée du Château de Carrouges. Une idée du cardinal Jean Le Veneur. Photo choisie par monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme. 

 

 

Le général Alexis Le Veneur

 

Portrait du général Alexis Le Veneur (1746-1833), officier français de l’époque révolutionnaire et impériale, image choisie par monsieurdefrance.com.

Portrait du général Alexis Le Veneur (1746-1833)

 

Alexis Le Veneur possède le château au XVIIIe siècle. Militaire (il est général de division.) et homme de progrès, il milite pour l'abandon des privilèges bien avant la nuit du 4 août 1789. Un engagement politique qui traversera tous les régimes depuis la Monarchie absolue jusqu'a la monarchie de juillet. Alexis Le Veneur s'engage à travers de nombreux mandats et charges, il est maire de Carrouges, député de l'Orne, il est aussi le premier président du Conseil général de l'Orne. À Carrouges, il reçoit dans les règles de l'art et ce souvenir est maintenu par l'exposition d'une table dressée qui rappelle les grandes heures du château.

 

Le surtout de la table du général, précieux élément d’art de la table acquis lors d’une vente chez Drouot en 1998, photo choisie par monsieurdefrance.com.

Le surtout de la table du général, racheté en 1998 lors d'une vente chez Drouot. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme

 

 

La famille Gabriel

 

Au XVIIe siècle, Jacques Le Veneur, qui tient le château de son frère Tanneguy, décide d'améliorer les lieux et fait appel à une famille d'Argentan qui commence à faire parler d'elle dans l'architecture et l'art des jardins, la famille Gabriel. Maurice Gabriel réalise des aménagements. Il est le fondateur d'une lignée qui a littéralement orné la France puisque ses descendants ont créé, entre autres, l'opéra de Versailles, la place de la Concorde..

L’entrée du parc du château de Carrouges, en partie dessinée par Maurice Gabriel, élégante perspective paysagère, photo choisie par monsieurdefrance.com.

L'entrée du parc du château de Carrouges dessiné en partie par Maurice Gabriel. Photo choisie par monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme. 

 

 

 

Carrouges : entre histoire et légend

 

 

La légende de la fée et du seigneur

 

Une fée peinte par Sophie Gengembre Anderson, figure délicate et lumineuse dans un univers romantique du XIXᵉ siècle, image choisie par monsieurdefrance.com.

Photo choisie par Monsieurdefrance.com : une fée par Sophie Gengembre Anderson. 

 

Une légende raconte que le château de Carrouges tiendrait son nom de... Carl le rouge. Selon les sources de Monsieur de France, qui valorise l'histoire, le tourisme et la gastronomie en France, alors qu'il chassait depuis quelques jours un cerf magnifique, le seigneur de Carrouges serait tombé, par hasard, sur une fée qui prenait son bain en chantant joliment. Cette fée aurait trouvé le seigneur à son goût puisqu'elle se serait donnée à lui. Amoureux, le seigneur faisait souvent le trajet pour rejoindre son amour et ça n'a pas manqué d'éveiller les soupçons de son épouse, enceinte, qui a fini par le suivre. Découvrant que son époux la quittait si souvent pour une autre, la dame de Carrouge, ivre de jalousie, et munie d'un poignard, aurait percé le coeur de la fée-amante de son mari. Avant de mourir, après un long gémissement, et de disparaître dans les nuées, la fée aurait maudit l'épouse et le mari jusqu'à la 7e génération. Prise de malaises, faisant des cauchemards toutes les nuits, pendant lesquels elle voyait une tâche rouge comme le sang de la fée l'envahir, l'épouse a fini par accoucher d'un enfant. Un garçon. Carl. Beau comme son père mais au visage marqué d'une grande tâche rouge qui lui aurait valu le surnom de Car le Rouge. La tâche serait restée sur le visage des héritiers mâles de la famille de Carl le Rouge pendant 7 génération avant de disparaître avec la famille en n'apparaissant pas sur le visage d'une fille, héritière du château, mais dernière à porter le nom. 

 

 

L'histoire du film "le dernier duel"

 

L'affiche du film : le Dernier Duel de Ridley scott.

L'affiche du film : le Dernier Duel de Ridley scott.

 

C'est une histoire vraie. Celle de Jean IV de Carrouges, le fondateur de l'actuel château. Preux chevalier respecté, capitaine pour le roi de France Jean le Bon, il épouse en secondes noces la belle Marguerite de Thibouville. Appelé en Ecosse pour servir le roi, il confie sa femme à sa mère pour lui éviter d'être seul dans le grand château de Carrouges. Hélas, c'est dans le manoir de Capomesnil, chez sa belle-mère que la noble dame est violée dans la nuit du 18 janvier 1386. Au retour de son périple en Ecosse, Jean IV découvre le crime quand sa femme le lui révèle et lui révèle en même temps celui qu'elle accuse d'avoir commis l'irréparable : Jacques Le Gris, chambellan du Comte d'Alençon. Jean IV a tout fait pour faire reconnaître la culpabilité de Jacques Le Gris, allant jusqu'au Parlement de Paris. Alors qu'on lui refusait ce qu'il considérait être juste, et que Jacques Le Gris affirmait qu'il n'était pas le violeur, Jean IV a été jusqu'à demander le jugement de dieu. Ce jugement de dieu c'est une ancienne coutume, qui n'était d'ailleurs plus utilisée à l'époque, qui voulait qu'on pouvait appeler le jugement de Dieu lors d'un duel. Le coupable étant désigné par Dieu en perdant le duel. Et ce duel a eu lieu le 29 décembre 1386 à Paris, devant toute la Cour du roi Charles VI. Jean IV a remporté le duel. Jacques Le Grix, désigné coupable par Dieu selon la coutume, a été tué par Jean IV sous les yeux de la Cour et avec l'accord du roi. 

 

Illustration médiévale représentant la fin du duel entre Jean IV de Carrouges et la mort de Jacques Le Gris, scène historique du Moyen Âge, image choisie par monsieurdefrance.com.

Illustration choisie par Monsieurdefrance.com : la fin du duel de Jean IV de Carrouges et la mort de Jacques Le Grix. Image peinte au moyen-âge. 

 

Ce n'est que quelques années plus tard qu'un brigand arrêté pour une série de crime a fini par avouer que Jacques Le Grix était innocent et que c'était lui le violeur de Marguerite de Thibouville. Une énorme erreur judiciaire, donc, qui aura au moins eu pour point positif de mettre un coup d'arrêt définitif à l'idée du duel judiciaire. C'est cette histoire que Ridley Scott a raconté dans "Le dernier Duel", un film sorti en 2021 et dans lequel Matt Damon joue le rôle de Jean de Carrouges, et Jodie Corner celui de son épouse. Jean IV a fini sa vie lors d'un combat à Nicopolis 10 ans plus tard, en 1396, lors d'une croisade contre les turcs ottomans. 

 

 

Autour du Château de Carrouges : que voir à proximité ?

 

Alençon (30 min).

 

Carrouges est à environs 30 minutes d'Alençon. Préfecture du département de l'Orne, C'est l'une des très rares villes normandes, avec Bayeux, qui n'a pas été entièrement détruite lors de la Bataille de Normandie en 1944. On peut y découvrir de petites rues pavées, de nombreux hôtels particuliers, la halle au blé, une étonnante construction ronde, l'église Notre Dame est magnifique avec son porche en granit qui rappelle la dentelle d'Alençon si rare et si chère que seuls les grands pouvaient se l'offrir à sa grande époque entre le XVIIe et le XIXe siècle. On peut aussi s'arrêter devant la préfecture, probablement la plus belle de France, qui fut "hôtel de Guise" pour la famille de Guise. 

Le porche magnifique de Notre-Dame d’Alençon, chef-d’œuvre gothique richement sculpté, photo choisie par monsieurdefrance.com.

Le porche magnifique de Notre Dame d'Alençon. 

 

 

Argentan (20 min)

 

Sous-prefecture de l'Orne, Argentan a été beaucoup détruite en août 1944. Elle n'en garde pas moins de nombreuses traces du passé, telle que le Donjon (devenu le tribunal), la chapelle Saint Nicolas (l'office du tourisme), et elle est interressante si on aime l'architecture d'après guerre (l'hôtel de ville est typique et a été labellisé Patrimoine du XXe siècle). L'Eglise Saint Martin vaut le détour, mais le plus célèbre monument est l'église Saint Germain, qui a d'ailleurs été en partie imaginée par des membres de la famille Gabriel, dont on a vu que le Château de Carrouges a aussi été un lieu de travail. La campagne entre Carrouges et Argentan est absolument magnifique, notamment au printemps. On n'est pas très loin du village de Camembert où a été inventé le fromage du même nom et du fameux pays d'Auge avec ses maisons à pans de bois. 

 

L’église Saint-Germain d’Argentan, remarquable édifice gothique normand, image choisie par monsieurdefrance.com.

L'eglise Saint Germain d'Argentan / image choisie par monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme 

 

 

Les châteaux voisins de Carrouges 

 

L'Orne est truffée de beaux châteaux pour peu qu'on prenne le temps de se perdre un peu dans les petites routes. Voici 2 châteaux à voir dans l'Orne que j'ai selectionnés pour vous :

 

 

Château d’O : féerique, tout en pierre blanche.

 

Le château d’O à Mortrée, demeure historique entourée de verdure en plein cœur de l’Orne, photo choisie par monsieurdefrance.com.

Le château d'O à Mortrée / Photo choisie par Monsieurdefrance.Com : Jérôme Prod'homme

A 20 minutes de Carrouges, à Mortrée près d'Argentan, se trouve le magnifique château d'O. Tout de pierre blanche, on le croirait sorti d'un conte de fée. Hélas, à l'heure où nous écrivons, il ne se visite qu'un mois par an, en été. 

 

 

Château de Sassy : jardins suspendus magnifiques.

 

Les jardins suspendus du château de Sassy, élégante composition classique dominant le paysage normand, photo choisie par monsieurdefrance.com.

Les jardins suspendus du Château de Sassy / Photo choisie par monsieurdefrance.com : Jérôme Prod'homme

A la même distance, on peut visiter le très beau château de Sassy à Saint Christophe le Jajolet. Situé au milieu de la forêt de Sassy, c'est une Demeure privée, il offre d'étonnants jardins suspendus. 

 

Un article de Jérôme Prod’homme pour Monsieur de France, avec passion et plaisir de raconter la France, le tourisme et la gastronomie.

 

Château de Carrouges : infos pratiques

 

Accès

Le château de Carrouges est situé à 3H de Paris en voiture (N12 ou A81 et A28). Il est situé à 1H de Caen, 30 minutes d'Alençon, 20 minutes d'Argentan. Il n'y a pas de gare. L'aéroport le plus proche est Caen Carpiquet. 

 

Horaires 

Le château de Carrouges est ouvert tous les jours
10h - 12h30 / 14h - 16h45
Derniers accès à 12h et 16h20.

Parc ouvert et en accès libre de 10h à 17h.

FERMETURE :
1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre

 

Tarif :

7 euros tarif individuel en 2025 / Billeterie et conditions de gratuité ici

 

Les sites internet 

 

Le site officiel du château de Carrouges est ici. 

Le tourisme dans le département de l'Orne c'est par là. 

Et par ici, vous saurez tout du tourisme en Normandie. 

 

 

 

 

FAQ – Château de Carrouges

 

Où se trouve le château ?

Dans l’Orne, en Normandie, au cœur du parc naturel régional Normandie-Maine.

 

Pourquoi la brique est-elle si présente ?

Parce que le sol est très argileux : la brique est le matériau local, ce qui rend Carrouges unique.

 

Combien de temps dure la visite ?

Environ 1h à 1h30.

 

Peut-on visiter librement le parc ?

Oui, l’accès au parc est libre et gratuit aux horaires d’ouverture.

 

Le château est-il adapté aux familles ?

Oui : légendes, donjon, cuisines anciennes… Les enfants adorent.

 

Le château est-il lié au film “Le Dernier Duel” ?

Oui, c’est l’histoire authentique de son fondateur, Jean IV de Carrouges.

Jérôme Prod'homme

Jérôme Prod'homme

 Jérôme Prod'homme est Monsieur de France.
Auteur et conteur du patrimoine français, il est passionné par l’histoire, la culture, les traditions et l’art de vivre en France. Depuis de nombreuses années, il écrit pour différents médias sur des sujets liés au tourisme, aux lieux chargés d’histoire, aux spécialités régionales et à la mémoire du pays. 

À travers Monsieur de France, Jérôme partage des expériences vécues, des visites réelles et des découvertes authentiques. Il sillonne les régions, rencontre les habitants, échange avec les artisans, explore les marchés, les villages, les châteaux, les forêts et les vignobles. Chaque article naît d’une curiosité sincère et d’une envie de transmettre. 

Son objectif n’est pas de faire un cours d’histoire, mais de faire aimer la France à ceux qui la découvrent, et à ceux qui la connaissent déjà — par le récit, par les émotions, par les anecdotes, par les parfums de cuisine et par le plaisir de la découverte. Monsieur de France est une invitation à explorer ce pays magnifique avec les yeux, le cœur et même ... L’appétit ! 

Jérôme Prod'homme

Jérôme Prod'homme

 Jérôme Prod'homme est Monsieur de France.
Auteur et conteur du patrimoine français, il est passionné par l’histoire, la culture, les traditions et l’art de vivre en France. Depuis de nombreuses années, il écrit pour différents médias sur des sujets liés au tourisme, aux lieux chargés d’histoire, aux spécialités régionales et à la mémoire du pays. 

À travers Monsieur de France, Jérôme partage des expériences vécues, des visites réelles et des découvertes authentiques. Il sillonne les régions, rencontre les habitants, échange avec les artisans, explore les marchés, les villages, les châteaux, les forêts et les vignobles. Chaque article naît d’une curiosité sincère et d’une envie de transmettre. 

Son objectif n’est pas de faire un cours d’histoire, mais de faire aimer la France à ceux qui la découvrent, et à ceux qui la connaissent déjà — par le récit, par les émotions, par les anecdotes, par les parfums de cuisine et par le plaisir de la découverte. Monsieur de France est une invitation à explorer ce pays magnifique avec les yeux, le cœur et même ... L’appétit !