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Pleines de souvenirs, délicieuses à savourer : voici le top 20 des pâtisseries françaises

Quel délice que les pâtisseries françaises ! On peut en déguster au petit déjeuner, lors d'un goûter, en fin de repas ou juste pour le plaisir (oui oui ! On a le droit de se faire plaisir !). Découvrez ici les plus connues et ce qu'elles contiennent. Je vous raconte aussi où elles sont nées. Voici le top 20 des pâtisseries françaises.

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Les 20 pâtisseries les plus connues en France 

 

Un vitrine de pâtisseries / Photo choisie par monsieurdefrance.com : Botond via dépositphotos

Un vitrine de pâtisseries / Photo choisie par monsieurdefrance.com : Botond via dépositphotos

 

Classement par ordre alphabétique, pas par ordre de préférence (je les aime toutes ! Attention, ça va vous donner faim !

 

 

1 Le baba au rhum 

 

 

Il s'agit d'une pâte levée, parfois fourrée à la crème pâtissière, parfois de raisins secs, et surmontée de crème chantilly qu'on imbibe de rhum. Il a été inventé en Lorraine par le roi Stanislas qui trouvait son kouglof trop difficile à manger pour lui qui n'avait plus de dent. Il a eu l'idée de l'imbiber de vin sucré pour le ramollir. L'idée a été reprise plus tard par le pâtissier Stöhrer, rue Montorgueil à Paris, qui a remplacé le vin par du rhum. 

 

 

2 le canelé

 

Des canelés / Photo choisie par Monsieurdefrance.com : par Blandine JOANNIC de Pixabay

Des canelés / Photo choisie par Monsieurdefrance.com : par Blandine JOANNIC de Pixabay

 

On en trouve partout en France mais les canelés c'est la spécialité de Bordeaux ce qui n'est pas étonnant au vu des relations étroite entre la ville et les Antilles d'où venaient la vanille et le sucre. Il s'agit d'un gâteau très moëlleux, puisqu'il s'agit au départ d'une sorte de pâte à crèpes, qu'on cuit avec du rhum, de la vanille et du sucre de canne. Le moule est très particulier et c'est d'ailleurs lui qui lui a donné son nom. Il s'agit d'un moule canelé, dont à canelles, ces rainures qui conduisent plus vite la chaleur et qui permettent cette caramélisation si typique des canelés.

 

 

3 la charlotte (aux fraises, au chocolat...)

 

Une charlotte, ou marquise au chocolat. Photo choisie par monsieurdefrance.com depositphotos

Une charlotte, ou marquise au chocolat. Photo choisie par monsieurdefrance.com depositphotos

 

Même si on la sert rarement en portions individuelles, la charlotte mérite de figurer au classement. Invention anglaise à l'origine, constituée de pain beurré et de fruits, elle a été sublimée par le grand chef Antonin Carême "le roi des cuisiniers et cuisinier des rois" qui en a fait ce dessert sublime, ceinturé de "boudoirs", a la garniture pleine de gourmandise. Le top c'est avec une crème anglaise (on leur doit bien ça !). Moi je préfère la charlotte au chocolat et la recette est ici. 

 

 

4 Les chouquettes 

 

Des chouquettes. Photo choisie par monsieurdefrance.com : frederiquewacquier via depositphotos

Des chouquettes. Photo choisie par monsieurdefrance.com : frederiquewacquier via depositphotos

 

Quoi de meilleur que les chouquettes quand on veut se faire plaisir vite fait bien fait ? Elles sont tops quand on veut apporter quelque chose pour le goûter. Il s'agit d'une pâte à choux qu'on parsème de perles de sucre. Certains font remonter la pâte à choux au 16e siècle et à un pâtissier italien nommé Pantannelli qui aurait suivi, depuis Florence, la reine Catherine de Médicis. Ce qui est sûr c'est que les traces écrites les plus anciennes remontent au 19e siècle et notamment à Antonin Carême, le grand chef qui fut pâtissier au départ. Elle est assez compliquée à faire. Consituée d'une pâte à laquelle on incorpore les oeufs, elle est cuite dans l'eau et dans le lait. Plus on met d'eau plus la pâte est sèche et gonflée, plus on met de lait, moins elle monte mais plus elle est gourmande. C'est un choix. On va retrouver la pâte à choux dans pas mal de desserts ici. Et d'ailleurs les choux, fourrés de crème pâtissière ou de chantilly, forment la fameuse "pièce montée" qu'on servait dans les grands evenements familiaux autrefois (mariages, communions etc...). On les arrosait de caramel pour les faire tenir. Il arrivait que les pièces montées penchent un peu à cause de l'humidité.

 

 

5 L'éclair (au chocolat, au café, à la vanille...) 

 

Un éclair au chocolat. Photo choisie par monsieurdefrance.com : vigenmnoyan.gmail.com via depositphotos

Un éclair au chocolat. Photo choisie par monsieurdefrance.com : vigenmnoyan.gmail.com via depositphotos

 

Elles sont justement faites de pâte à choux, mais de forme allongée. On coupe la pâte en deux pour fourrer l'intérieur avec de la crème pâtissière (du lait, des oeufs, du beurre et de la farine) et on remet la partie du dessus qu'on agrémente avec une crème. C'est juste un délice. Elle est née autour de 1850 et a longtemps été nommée "la duchesse" avant qu'on ne finisse par l'appeler "éclair" parce qu'elle était mangée en un éclair (très très vite quoi ! Et c'est vrai que c'est rapide à manger tellement c'est bon). On en trouve principalement au chocolat, au café, à la vanille, mais aussi à la pistache. Le pâtissier breton Christophe Adam s'en est fait une spécialité. 

 

 

6 le financier 

 

Un financier avec un café c'est juste parfait. Photo choisie par monsieur de France via Shutterstock.

Un financier avec un café c'est juste parfait. Photo choisie par monsieur de France via Shutterstock.

 

Un délicieux gâteau avec de la poudre d'amande qui le rend très moêlleux. Il a été inventé au 19e siècle, d'après une vieille recette venue de Nancy, par un pâtissier nommé Monsieur Lasne pour donner quelque chose aux courtiers qui passaient devant chez lui en allant à la bourse de Paris toute proche et qui voulaient manger vite. Il a donc modifié légèrement la recette des visitandines de Nancy pour en faire ce gâteau en forme de lingot pour rappeler à ses clients qu'ils allaient gagner de l'argent.  La recette est ici si vous voulez les faire vous même.

 

 

7 Le flan parisien. 

 

Le flan parisien. Photo choisie par monsieurdefrance : depositphotos.

Le flan parisien. Photo choisie par monsieurdefrance : depositphotos.

 

Des oeufs, de la crème fraîche, du sucre, le flan parisien ou flan pâtissier est très simple. Il est très proche du pastel de nata des portugais. le mélange (on dit une migaine) est disposé sur une pâte brisée ou une pâte sablée. C'est je ne sais combien de calories au compteur mais que c'est bon ! Si vous voulez faire votre flan vous-même, c'est par ici la recette de Monsieur de France.

 

 

8 la forêt noire. 

 

Soyons honnêtes, la forêt-noire n'est pas du tout française. Elle a été inventée en Allemagne au début du 20e siècle (encore que certains la font remonter un peu plus tôt dans l'histoire), mais vous la croisez souvent dans les pâtisseries françaises puisqu'en France on adore ce qui est bon. Et c'est vraiment bon ce gâteau. Il s'agit d'une génoise au chocolat, fourrée à la chantilly, et parsemée de copeaux de chocolat. 

 

 

9 Le fraisier 

 

Le fraisier c'est super pour faire plaisir à la fin d'un repas de famille. Photo choisie par monsieurdefrance.com :  par Pat de Pixabay

Le fraisier c'est super pour faire plaisir à la fin d'un repas de famille. Photo choisie par monsieurdefrance.com :  par Pat de Pixabay

 

C'est le dessert préféré de mamie le dimanche ! Enfin, en part individuelle, c'est l'une des meilleures pâtisseries qu'on puisse trouver chez les pros (ça n'est pas facile à faire chez soi). Il s'agit d'une génoise, accompagnée d'une crème au beurre qui nappe un étage de fraises bien dodues et qu'on recouvre d'une pâte d'amandes. Le premier à avoir imaginé un tel gâteau est le grand Auguste Escoffier (1846-1935) le plus grand chef Français après Antonin Carême. La recette actuelle a été revisitée par Gaston Lenôtre en 1966 qui a imbibé la crème au beurre de kirsch. C'est celle qu'on connait aujourd'hui. 

 

 

10 les macarons 

 

Des macarons parisiens / Photo choisie par monsieurdefrance.com : smspsy via depositphotos

Des macarons parisiens / Photo choisie par monsieurdefrance.com : smspsy via depositphotos

 

De deux choses l'une : il y a plusieurs sortes de macarons. Les macarons traditionnels, qui sont souvent liés à une ville ou un terroir (par exemple les macarons de Nancy, Boulay, Amiens, Joyeuse...) et les petits macarons qu'on aime depuis quelques années et qui sont tout colorés. Au départ, il semble que ce soit les italiens qui aient imaginé ce petit gâteau et que Catherine de Médicis, née à Florence, et reine de France au 16e siècle, les a apportés avec elle. Il s'agit d'une pate mélangeant blanc oeuf, farine et amandes. Au début du 20e siècle sont arrivés les macarons parisiens, avec une crème à l'intérieur. Ils sont maintenant colorés et on en trouve de toutes les couleurs et de tous les parfums (fraises, yuzu, pistache, framboise...). 

 

 

11 Le mille-feuilles 

 

Succulent le mille-feuille. Photo choisie par monsieurdefrance.com : photography33 via depositphotos.

Succulent le mille-feuille. Photo choisie par monsieurdefrance.com : photography33 via depositphotos.

 

3 couches de pâte feuilletée et 2 couches de crème pâtissière. C'est cela un mille-feuille. Le nom est mérité puisque, en se développant et en gonflant, la pâte feuilletée fait penser à des feuilles. En fait il y en a 729 si on respecte la fabrication et les tours de la pâte feuilletée. Elle aurait été inventée par un garçon vraiment étonnant : Claude Gellée, dit "le lorrain"(1600-1682). Né en à Chamagne, en Lorraine , dans une famille de pâtissiers, il est orphelin quand il suit une troupe de baladins qui passe par là et qui se rend à Rome. Il fait la cuisine lors du trajet, et il est embauché comme aide par le peintre italien Tassi pour lui préparer des peintures (c'est assez proche de la pâtisserie tant il faut être précis). Tassi découvre le talent du Lorrain et l'aide à se former. C'est l'un des plus grand peintres du 17e siècle. La légende dit qu'il aurait inventé la pâte feuilletée, qu'on retrouve dans de nombreux plats ou desserts français. Pour revenir au Mille-feuille, il aurait été inventé par le chef français François de la Varenne (1651) et perfectionné par Antonin Carême au 19e siècle pour lui donner l'allure qu'on connait aujourd'hui. Il est connu dans de nombreux pays du monde comme le "Napoléon" probablement parce que les français en dégustaient au 19e siècle, notamment lors des guerres napoléoniennes (qui expliquent que les russes connaissent bien le mille-feuilles). 

 

 

12 L'opéra 

 

Avouez que ça fait très envie un opéra. Photo choisie par monsieurdefrance.com : M-StudioG via depositphotos.Com

Avouez que ça fait très envie un opéra. Photo choisie par monsieurdefrance.com : M-StudioG via depositphotos.Com

 

Un gâteau très gourmand que l'opéra. Il s'agit de plusieurs couches de biscuit "joconde (entre la génoise et le biscuit de Savoie) sur lesquelles ont met une ganache au chocolat et une crème au beurre et au café. Il aurait été inventé par la Maison Dalloyau (Madame Dalloyau lui aurait donné le nom d'Opéra) en 1955. Mais on dit aussi que c'est une création de Gaston Lenôtre dans les années 60. Ceci dit, un gâteau opéra, vendu près de l'Opéra Garnier, existait déjà au 19e siècle. Ce qui compte c'est que c'est un des plus gourmands de tous les gâteaux français. 

 

 

13 Le Paris Brest

 

Un  Paris-Brest c'est LA pâtisserie à déguster si vous aimez la praline. Photo choisie par monsieurdefrance.Com : Knartz via depositphotos

Un  Paris-Brest c'est LA pâtisserie à déguster si vous aimez la praline. Photo choisie par monsieurdefrance.Com : Knartz via depositphotos

 

La France est terre de vélo. La meilleure preuve c'est que le tour de France est la course cycliste la plus connue sur la planète. C'est aussi en France qu'on a inventé la pédale. Et du coup, on retrouve aussi le vélo... Dans les pâtisseries françaises. Un Paris-Brest c'est une pâte a choux en forme de roue, qu'on garni d'une crème mousseline (crème au beurre et crème pâtissière) parfumée à la praline. On dit que Louis DURAND, pâtissier à Maisons-Laffitte l'aurait imaginé en 1909 et lui aurait donné cette forme rappelant une roue de vélo, sport déjà très connu à son époque. 

 

 

14 le pithiviers 

 

Un pithiviers. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : studioM via depositphotos

Un pithiviers. Photo choisie par Monsieurdefrance.com : studioM via depositphotos

 

Imaginez une galette des rois sans fève et vous avez un pithiviers. Un pithiviers c'est une bonne pâte feuilletée fourrée à la frangipane (une crème d'amande). Il est originaire de la ville de Pithiviers, dans le Loiret près d'Orléans, où il est né au 17e siècle. Il a largement inspiré l'actuelle galette des rois. Il existe aussi en version salée. 

 

 

15 Une religieuse 

 

Une bonne religieuse au chocolat. Photo choisie par monsieurdefrance.Com : ruben25 via depositphotos

Une bonne religieuse au chocolat. Photo choisie par monsieurdefrance.Com : ruben25 via depositphotos

 

Elle est née au 19e siècle, en même temps que l'éclair au chocolat et le developpement de la pâte à choux. Elle peut être fourrée avec de la crème pâtissière au chocolat, au café... Il ne faut pas oublier le nappage. Il existe des variantes avec deux boules similiaires et dans ce cas là on dit "un divorcé". Il existe aussi une version en forme de gland qu'on appelle gland. 

 

 

16 Saint Honoré 

 

Un saint-honoré : le roi des gâteaux français. Photo choisie par monsieurdefrance.com : PhotoCuisine / Riou, Jean-Christophe via getty.com

Un saint-honoré : le roi des gâteaux français. Photo choisie par monsieurdefrance.com : PhotoCuisine / Riou, Jean-Christophe via getty.com

 

C'est, honnêtement, le roi des gâteaux français. Il faut dire qu'il est difficile à faire si on souhaite le déguster dans les règles de l'art et qu'il ne peut pas se conserver longtemps, notamment parce que la crème qui le garnit, la crème "chibouste" ne se garde pas. Mais quel plaisir ! Il s'agit de pâte brisée (ou feuilletée) garnie de pâte à choux, qui gonfle à la cuisson, et qu'on garni de crème pâtissière. On fait plusieurs boules qu'on regroupe en laissant un trou au milieu de l'assemblage avant de napper le tout de chocolat, de caramel ou de confiture suivant les goûts. Au centre, (ou parfois dans les choux) on trouve la fameuse crème Chiboust qui est une crème pâtissière allongée de blancs d'oeufs. C'est monsieur Chiboust, pâtissier parisien qui a créé le gâteau en 1840 et lui a donné le nom de la rue où il avait sa boutique : la rue Saint Honoré. Saint Honoré était, en plus, le saint patron des boulangers. 

 

 

17 Le savarin 

 

Des savarins / Photo choisie par monsieurdefrance.com : Christian Geof de Pixabay

Des savarins / Photo choisie par monsieurdefrance.com : Christian Geof de Pixabay

 

C'est le même principe que le baba au rhum sauf qu'on l'imbibe plutôt d'un sirop à base kirsch (de l'alcool de cerises). C'est l'invention de deux frères pâtisiers : Arthur et Auguste JULIEN. Etablis rue vivienne, près de la Bourse de Paris, ils envient le succès du baba au rhum de stohrer et décident de travailler l'idée à leur façon. E 1845, ils créent un gâteau en forme de couronne qui reprend le kouglof originel que Stanislas avait imbibé de vin et ils imbibent le gâteau d'un sirop de leur invention qui comporte du kirsch (avec un peu d'anisette). La création est dédiée à Brillat-Savarin (1755-1826) le grand gastronome mort quelques années auparavant.  Le succès est immédiat. 

 

Jean Anthelme BRILLAT-SAVARIN, le grand gastronome, à qui les frères JULIEN ont dédié leur création. Illustration choisie par monsieurdefrance.Com : Par Louis-Jean Allais/ D’après Jean Baptiste Ponce Lambert — http://toutsurlheraldique.blogspot.com/2010/11/noblesse-imperiale-n46.html, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/

Jean Anthelme BRILLAT-SAVARIN, le grand gastronome, à qui les frères JULIEN ont dédié leur création. Illustration choisie par monsieurdefrance.Com : Par Louis-Jean Allais/ D’après Jean Baptiste Ponce Lambert — http://toutsurlheraldique.blogspot.com/2010/11/noblesse-imperiale-n46.html, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/

 

 

18 la tarte au citron 

 

Toujours avec sa meringue la tarte au citron ! Photo choisie par monsieur de France : rfudio via depositphotos

Toujours meilleure avec sa meringue la tarte au citron ! Photo choisie par monsieur de France : rfudio via depositphotos

 

Il s'agit d'une tarte composée d'une pâte sablée qu'on garni d'une crème qui est un mélange d'oeuf, de sucre, de jus de citron et d'un zeste de citron. Elle est encore meilleure surmontée d'une meringue italienne. 

 

 

19 la tarte bourdaloue 

 

La véritable tarte bourdaloue. Photo choisie par monsieurdefrance.com : FreeProd via depositphotos

La véritable tarte bourdaloue. Photo choisie par monsieurdefrance.com : FreeProd via depositphotos

 

Une tarte née rue Bourdaloue à Paris, dans la maison Lesserteur, de l'imagination de Nicolas Bourgoin. Il s'agit d'une tarte aux poires pochées, qu'on noie dans une crème frangipane vanillée et qu'on saupoudre de perles de chocolat ou d'amandes torréfiées éffilées. Si vous voulez vous lancer, la recette est ici. 

 

 

20 les tartes aux fruits 

 

Trop bon la tarte aux fraises. Photo choisie par monsieur de France : AlexLipa via depositphotos

Trop bon la tarte aux fraises. Photo choisie par monsieur de France : AlexLipa via depositphotos

 

De nombreux fruits poussent France et on en fait de nombreuses tartes. Rien de meilleur qu'une tarte aux fraises aux beaux jours quand viennent les fraises du sud ou de Bretagne. On peut aussi déguster des tartes aux pommes, avec un peu de canelle pour la tarte aux pommes de Normandie, avec une migaine sucrée pour la tarte aux pommes d'Alsace. Il ya aussi la Tarte Tatin , quand on la cuit à l'envers et dont voici la recette. On pose souvent les fruits sur une crème pâtissière pour plus de gourmandise. 

 

 

Au fait ! Pourquoi on dit "pâtisserie" ? 

 

"Le triomphe des pâtissiers" image du 19e siècle choisie par monsieur de France sur Gallica.fr / BNF / Selene Bordeaux

"Le triomphe des pâtissiers" image du 19e siècle choisie par monsieur de France sur Gallica.fr / BNF / Selene Bordeaux

 

Pâtisser, autrefois, c'était faire la pâte. Et on n'aurait pas imaginé faire un gâteau sans pâte. On continue, d'ailleurs, avec les pâtes feuilletée, sablée, sucrée, brisée ou encore pâte à choux etc... Pour ce qui est de l'histoire de la pâtisserie, on dit que le premier gâteau serait grec. Imaginé il y a 7000 ans, il s'appelait "obelias". L'Orient, qui disposait de sucre, s'est fait une spécialité de la pâtisserie, de même que l'Italie (d'où nous sont parvenues de nombreuses recettes). C'est au 17e siècle que la France s'y met vraiment. Le beurre, la farine, les oeufs et surtout le sucre sont bien plus faciles à trouver. les pâtissiers délaissent un peu les pâtés salés et les oublies pour se lancer dans des compositions bien plus ambitieuses. Provenchères invente la crème d'amandes, Vatel invente la chantilly, et plus tard, au 19e siècle, Antonin Carème (enfant abandonné) atteint les sommets culinaires qui font de la France le pays de la pâtisserie. Elle s'impose d'ailleurs, à la même époque, à la fin du repas, comme une petite douceur avant de se quitter, d'où le nom de dessert puisqu'on sert le gâteau juste avant de désservir la table.

Jérôme Prod'homme

Jérôme Prod'homme

Jérôme est "monsieur de France" l'auteur de ce site.